6 idées reçues sur la prise de parole en public

Vous pensez que la prise de parole en public, ce n’est pas fait pour vous?

Que vous en êtes incapable?  Que vous n’êtes pas intéressant? Ou vous avez peur?

La prise de parole en public est un exercice accessible à tout le monde mais avant toute chose, il faut se départir de ces 6 idées reçues entourant le mythe de l’art oratoire.

Sommaire

6 idées reçues sur la prise de parole en public

IDEE RECUE N°1 : LES BONS ORATEURS SONT NES AVEC UN DON

Vrai et Faux

S’il est vrai que certaines personnes ont un don pour parler en public, cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas développer aussi cette compétence. 

La prise de parole en public peut, comme toute autre compétence, être maîtrisée grâce à la pratique et l’entraînement.

Pensez-vous les orateurs célèbres étaient déjà bons quand ils ont mis les pieds sur scène pour la première fois ? Peut-être ont-ils aussi commencé comme vous en partant du début, non ?

IDEE RECUE N°2 : JE PEUX JUSTE LIRE MON DISCOURS

Faux 
 

Si vous voulez simplement lire votre exposé, vous pouvez tout aussi bien envoyer un e-mail de votre présentation à chaque membre de l’auditoire et leur demander de le lire quand ils auront le temps. Autant vous le dire tout de suite : à part 2 acharnés des procédures, votre message restera sans suite. 
Les discours sont censés être une forme de communication vers les autres. 
Lorsque vous lisez, vous vous interdisez toute possibilité d’interaction avec le public et coupez toute dynamique. 

Il est nécessaire d’engager activement votre public sur votre sujet pour devenir efficace et percutant.

IDEE RECUE N°3 : IL N’Y A RIEN A DIRE D’UN SUJET ENNUYEUX

Faux

C’est comme dire que le sujet est sans espoir et que vous ne pouvez rien y faire. Alors pourquoi l’avoir choisi ? Il y a bien eu quelque chose qui vous a amené à le défendre alors faites avec. 
Si vous ne le portez pas et que vous n’y croyez pas, comment voulez vous convaincre votre public ? Votre travail consiste à développer un sujet apparemment inintéressant en un sujet attractif. 
Il existe de nombreuses façons de le faire : trouver la porte d’entrée qui va rendre votre sujet intéressant (une anecdote, un lien avec l’actualité, votre expérience personnelle, etc…). 

Le contenu joue un rôle important pour rendre un discours intéressant, engageant et efficace.

IDEE RECUE N°4 : MEMORISER MON DISCOURS EST LE PLUS SUR MOYEN POUR REUSSIR

Vrai et Faux

Il n’y a rien de mal à mémoriser un discours à moins d’oublier une partie de celui-ci et de connaître la page blanche. Et là, vous êtes coincé et êtes incapables de vous souvenir de quoique ce soit. 
Les discours sont censés être de nature dynamique et le blanc qui menace ne sera pas à votre avantage. 
Lorsque vous mémorisez votre discours et que vous devez le dire plusieurs fois à différents publics, vous excluez l’opportunité de le personnaliser en fonction du public visé. 
La meilleure chose à faire est de vous familiariser avec le plan et de l’utiliser comme points clés lors des discours (introduction, développement en 3 points points et conclusion). 
Même en cas de trou de mémoire, vous saurez toujours rebondir et improviser sur la suite du plan en faisant preuve de souplesse et d’adaptabilité.

IDEE RECUE N°5 : JE DOIS PARLER DE TOUTES LES IDEES DE MON PLAN

Faux

Vous avez présenter votre plan et ses différents points au tout début de votre présentation dans votre introduction : un point soutient l’autre et vous aide à suivre votre déroulé. 
Cependant, il se peut que vous ne disposiez pas du même temps pour chaque point. Dans ce cas, vous devrez ajuster votre discours en faisant l’impasse sur certains détails et en étant plus concis. 
Faites tout ce qu’il faut pour adapter votre discours aux contraintes et à votre environnement mais ne vous précipitez jamais. 

Si vous avez réussi à intéresser votre public, il se fera un plaisir d’en savoir plus après votre intervention.

IDEE RECUE N°6 : JE DOIS CONNAITRE LES REPONSES DE TOUTES LES QUESTIONS

Faux

Alors tout de suite, on va se détendre ! De 1, nous ne savons pas tout, et de 2, nous ne pouvons jamais anticiper le type de questions que le public va poser. 
Si vous ne connaissez pas la réponse, tout va bien et il y a technique facile à mettre en place : dire « Je ne sais pas ». 
Et là, vous sautez sur l’occasion d’échanger votre carte de visite avec votre interlocuteur en lui assurant que vous seriez ravi de revenir vers lui quand vous aurez la réponse.

Une fois détaché de ces idées reçues, vous ferez un pas en avant vers la réussite de votre prochaine intervention. 

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